In this study which focuses on the theme of education, we propose to take a detour into the distant times of Greek Antiquity, to question ourselves and to educate ourselves. If we must justify such a digression in time, the reason is that the merit of this people lies, among other things, in their restoration of a close link between humanity and Education. The ideal that they envisaged during the golden age is at the origin of humanism in the sense that humanity is seen as a value. Let us not forget that Renaissance humanism is characterized by a return to ancient sources following the equation of equivalence between education and humanism. Following the belief that humanity is based on the full development of man’s faculties, Plato seems to be one of the scholars who reflected on the multiple ways, through multiple voices, of becoming a Man: erudition, wisdom, physical beauty, virtue, temperance, knowledge etc.
We suggest drawing a thread from the fabric of this complex theme. It is a question of putting into perspective the Platonic debate on education via poems, fables... This subject is part of the famous crusade that Platonic philosophy leads against art and which is often read and treated in a manner univocal and sterile, this is why we will focus not only on the affinities of the philosopher’s analysis but also on the gray areas which make the Platonic point of view a fruitful thought in the educational field.
Le voyage en tant qu’acte de déplacement est une activité humaine qui frise le besoin. Cette constante culturelle constitue la toile de fond des œuvres depuis l’antiquité, en passant par le voyage d’Ulysse, les voyages des chevaliers, des explorateurs, des missionnaires, des romantiques etc. Pour l’âme humaine, le voyage est d’une nécessité irrévocable car il est une source méritoire d’apprentissage comme l’affirme H. Miller: « Une destination n’est jamais un lieu, mais une nouvelle façon de voir les choses » (Miller, p. 40). C’est ce que nous montre encore le voyage effectué par Isabelle Eberhardt que nous allons découvrir à travers son ouvrage Notes de route: Maroc, Algérie, Tunisie, sorte d’odyssée saharienne. Notre but sera atteint si nous montrons en quoi cette œuvre, objet de tant de lectures et de critiques, fait foi de prolixité en se repliant sur des territoires inexplorés semblables aux terres australes. Pour une réponse calibrée, notre étude emprunte deux voies à jamais impensables. Dans un premier temps, il est intéressant d’approcher le genre de cette œuvre et le mesurer à l’aune de la profession journalistique de l’écrivaine et l’hégémonie de son aisthesis. Partie consacrée à la mise en scène en tant que lieu textuel de « pactisation » autour de la parrêsia du narré, qui décèle l’achoppement de ce procédé sur le sillon des impressions impossible d’outre-passer. Prises en charge par des micro-récits phénoménologiques, les effusions, manifestation subjectives du moi intime, jouent en défaveur de ce contrat de lecture. Le deuxième pan semble être l’enjeu majeur de notre étude. Le texte nous livre en quoi tracer une expérience d’investissement dans une « esthétique de l’existence », accent incantatoire de l’œuvre, menée à travers la quête de l’identité et de l’authenticité ontologique.