La problématique de la gestion des limites territoriales est une réalité qui s’observe à travers le monde et tous les cinq continents en sont touchés. Certains Etats, provinces, territoires voire villages chercheraient à tout pris à étendre leurs hégémonies par l’agrandissement de leurs espaces territoriaux et tous les moyens ou stratégies sont mis en œuvre quant à ce.
Les Etats africains en général et la République Démocratique du Congo en particulier est aussi touché par cette question de conflit des limites. Presque toutes les provinces de la République Démocratique du Congo connaissent ce phénomène ; c’est le cas notamment de l’ancienne province orientale démembrée singulièrement entre le territoire d’Aru (actuellement situé en Province de l’Ituri) et le territoire de Faradje (un des six territoires de la Province du Haut-Uélé).
Il s’observe que chacun de ces deux territoires affirme haut et fort que la chute de Ngbungbu se trouve sur son espace. Le contrôle de cette chute constitue l’enjeu majeur de ce différend.
Après analyse, nous pensons qu’il est plus qu’urgent que le Gouvernement Congolais par l’entremise de l’Institut Géographique du Congo puisse s’impliquer sans délai pour la délimitation définitive de ces limites afin de faciliter la cohabitation paisible entre les entités en présence.
Les textes constitutionnels rassemblent les règles qui fondent le statut de l’Etat et encadrent les phénomènes politiques : ils posent les règles du jeu politique et distribuent les rôles entre les différents acteurs. La rédaction d’une constitution est d’ailleurs une barrière contre l’absolutisme et l’arbitraire du pouvoir ; ce qui n’est pas d’application dans certains pays sous-développés.
La République Démocratique du Congo, depuis son indépendance en 1960, a connue plusieurs révisions constitutionnelles par le fait que les dirigeants congolais manquent la culture du respect des textes dans le but de s’éterniser au pouvoir tout en foulant au pied les prescrits de la loi fondamentale. Ce sont ces violations constitutionnelles qui constituent l’objet de la présente étude.
Ces violations des dispositions constitutionnelles et critiquer les stratégies mis en œuvre quant à ce.
La méthode systémique, la technique documentaire et l’interview libre ont été utilisées pour la réalisation de ce travail.
A l’issue des investigations, il se dégage que le système politique congolais dont les régimes politiques sont violés depuis la première à la troisième république en passant par la transition et la deuxième république regorgent des institutions politiques irrégulières dont les animateurs ne respectent pas la constitution.