Les errements des accords sino-congolais, contrairement à toutes les attentes de la République Démocratique du Congo pour son émergence, constituent les enjeux qui continuent à tarauder la méninge des analystes congolais. L’inertie de la RDC à la participation avec force aux échanges commerciaux internationaux constitue un défi majeur à l’émergence de cet Etat. En ce sens, cet article démontre la nécessité pour la RDC de revisiter et de réorienter carrément ces accords si possible vers son industrialisation lourde en lieu et place des infrastructures. De toute évidence près, l’industrialisation de la RDC serait une prospective possible de la diversification de l’économie nationale et pourquoi pas de la transformation des minerais en vue d’obtenir un plus-value de ses produits de base. Il sied de signaler que les matières premières sur base desquelles les accords sino-congolais ont été conclus, sont les ressources épuisables et non renouvelables et de ce point de vue, les tonnages estimés des minerais par ces accords sont colossaux voire dangereux pour la gestion durable de la RDC et sont capables de dépouiller ce pays de son slogan à tort ou à raison de scandale géologique. D’où cette étude appelle la RDC à l’usage rationnel de son boom de minerais et tenir compte des générations futures (le développement durable). L’utopisme et l’irréalisme sont présents sur la coopération sino-congolais et le futur possible pour l’émergence de la RDC en devient hypothétique car cette recherche démontre qu’il s’agit d’un accord de coopération Léonin Où seule la Chine tire la part de lion. A ce fait, l’étude fait une interpellation à la diplomatie économique de la RDC à agir conséquemment pour que les accords sino-congolais puissent être l’élément déclencheur de développement de la RDC.