The present study has been conducted in the biology laboratory of Bukavu Teacher Training College (Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu), in the Democratic Republic of the Congo. It is intended to check the assumed antifungal properties of Allium sativum extracts, given that its commonplace use in the fight against human mycoses. Therefore, various aqueous extract concentrations of the above mentioned species have been tested on the air mold cultivated on Sabouraud agar to get reliable scientific data. The results showed that these extracts inhibit altogether the development of molds from 50% mass concentration. These antifungal properties proved experimentally would be taken advantage of to take up the main challenge related to the prevalence of several cases of mycoses, the rarefaction of antifungal products, and the destruction of farm products by fungi and their infection by mycotoxins.
Ce travail a été réalisé dans le cadre de l’Unité de Recherche en Biochimie et Biologie moléculaire, à l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu, en République Démocratique du Congo, dans l’optique d’une contribution, lointaine soit-elle, à l’initiative de la lutte contre le VIH par inhibition du mécanisme d’attachement du VIH aux lymphocytes T de l’organisme, une étape déterminante qui conditionne l'ensemble du processus de l’infection par ce pathogène.
Pour ce faire, les extraits de Rumex usambarensis étaient mélangés avec un sérum positif pour le VIH, ou déposés, quelques secondes avant le sérum, à la zone de dépôt de l’échantillon du test « Détermine » habituellement employé pour le dépistage du virus, en vue d’en évaluer les effets sur le principe biologique du test à la fin de la migration.
Les résultats expérimentaux obtenus, in vitro, démontrent que ces extraits inhiberaient la fixation des anticorps anti-VIH aux antigènes correspondants, contrairement à l’expérience témoin qui a révélé, par colorimétrie, l’effectivité de la réaction de fixation des anticorps aux antigènes incorporés dans le test.
Il se dégage de ces expériences que les extraits de « Rumex usambarensis » pourraient éventuellement bloquer l’infection par le VIH, in vivo, par inhibition de fusion de l’enveloppe virale avec la membrane de la cellule cible, sous réserve des effets secondaires probables et des interactions avec d’autres molécules de l’organisme.