Les observations faites dans notre pays notamment dans la ville de Douala montrent que, l’état de ces écosystèmes aquatiques où sont déversées les eaux résiduaires provenant des différents dépotoirs des industries et des agglomérations et même du lessivage des terres environnantes, est assez démonstratif de l’impact de l’action de l’homme. L’objectif du présent travail est d’identifier et d’analyser les différentes formes d’anthropisation, ainsi que leurs effets sur le milieu afin de proposer des solutions de gestions durables. La méthodologie adoptée est celle basée sur les enquêtes et les types d’enquêtes adoptés sont l’enquête en face à face et l’enquête par observation directe. Les résultats des enquêtes ont montré que plus de la moitié des personnes enquêtées se sont installées dans cette zone à cause des difficultés financières. L’inondation apparaît comme la première menace subie par les populations. La majorité des popualtions se sont appuyés sur l’accès facile au site et le faible coût des domaines fonciers pour s’y installer. L’action de déversement des déchets dans le cours d’eau figure parmi les activités anthropiques les plus menées par les personnes ayant déjà été victime d’une catastrophe tandis que la production de la matière plastique se révèle être l’activité qui induis le moins les catastrophes le long du Tongo Bassa. Le remblai constitue la solution première à la prévention contre les catastrophes. Par ailleurs, les activités les plus menées sont l’élevage et l’agriculture et la majorité des personnes effectuant une activité la font sur la rive du cours d’eau. De manière générale, les déchets sont déverser dans les bacs à ordures et la majorité des domiciles possèdent des latrines aménagées situées loin de la rive. Plus de la moitié de la population enquêtée connait les noms des espèces végétales et les utiliser à des fins alimentaires. La proposition du drainage du cours d’eau est la plus avancée par les personnes enquêtées.