[ Impacts des actions anthropiques sur les zones humides de la ville de Douala et solutions de gestion durable: cas de la rivière Tongo Bassa ]
Volume 29, Issue 1, February 2017, Pages 10–22
Roland Didier NWAMO1, Gildas Parfait NDJOUONDO2, Marie Louise BA’ANA ETOUNDI3, Dibong Didier Sigfried4, and Tchoumbougnang François5
1 Département d’Aquaculture, Institut des Sciences Halieutiques, Université de Douala, B.P. 2701 Douala, Cameroon
2 Département de Biologie des Organismes Végétaux, Faculté des Sciences, Université de Douala, B.P. 24157 Douala, Cameroon
3 Département de Géographie, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université de Douala, B.P. 3132 Douala, Cameroon
4 Institut des Sciences Halieutiques, Université de Douala, B.P. 7236 Douala, Cameroon
5 Institut des Sciences Halieutiques, Université de Douala, B.P. 7236 Douala, Cameroon
Original language: French
Copyright © 2017 ISSR Journals. This is an open access article distributed under the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
Les observations faites dans notre pays notamment dans la ville de Douala montrent que, l’état de ces écosystèmes aquatiques où sont déversées les eaux résiduaires provenant des différents dépotoirs des industries et des agglomérations et même du lessivage des terres environnantes, est assez démonstratif de l’impact de l’action de l’homme. L’objectif du présent travail est d’identifier et d’analyser les différentes formes d’anthropisation, ainsi que leurs effets sur le milieu afin de proposer des solutions de gestions durables. La méthodologie adoptée est celle basée sur les enquêtes et les types d’enquêtes adoptés sont l’enquête en face à face et l’enquête par observation directe. Les résultats des enquêtes ont montré que plus de la moitié des personnes enquêtées se sont installées dans cette zone à cause des difficultés financières. L’inondation apparaît comme la première menace subie par les populations. La majorité des popualtions se sont appuyés sur l’accès facile au site et le faible coût des domaines fonciers pour s’y installer. L’action de déversement des déchets dans le cours d’eau figure parmi les activités anthropiques les plus menées par les personnes ayant déjà été victime d’une catastrophe tandis que la production de la matière plastique se révèle être l’activité qui induis le moins les catastrophes le long du Tongo Bassa. Le remblai constitue la solution première à la prévention contre les catastrophes. Par ailleurs, les activités les plus menées sont l’élevage et l’agriculture et la majorité des personnes effectuant une activité la font sur la rive du cours d’eau. De manière générale, les déchets sont déverser dans les bacs à ordures et la majorité des domiciles possèdent des latrines aménagées situées loin de la rive. Plus de la moitié de la population enquêtée connait les noms des espèces végétales et les utiliser à des fins alimentaires. La proposition du drainage du cours d’eau est la plus avancée par les personnes enquêtées.
Author Keywords: Tongo Bassa, écosystème aquatique, activités anthropiques.
Volume 29, Issue 1, February 2017, Pages 10–22
Roland Didier NWAMO1, Gildas Parfait NDJOUONDO2, Marie Louise BA’ANA ETOUNDI3, Dibong Didier Sigfried4, and Tchoumbougnang François5
1 Département d’Aquaculture, Institut des Sciences Halieutiques, Université de Douala, B.P. 2701 Douala, Cameroon
2 Département de Biologie des Organismes Végétaux, Faculté des Sciences, Université de Douala, B.P. 24157 Douala, Cameroon
3 Département de Géographie, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université de Douala, B.P. 3132 Douala, Cameroon
4 Institut des Sciences Halieutiques, Université de Douala, B.P. 7236 Douala, Cameroon
5 Institut des Sciences Halieutiques, Université de Douala, B.P. 7236 Douala, Cameroon
Original language: French
Copyright © 2017 ISSR Journals. This is an open access article distributed under the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
Abstract
Les observations faites dans notre pays notamment dans la ville de Douala montrent que, l’état de ces écosystèmes aquatiques où sont déversées les eaux résiduaires provenant des différents dépotoirs des industries et des agglomérations et même du lessivage des terres environnantes, est assez démonstratif de l’impact de l’action de l’homme. L’objectif du présent travail est d’identifier et d’analyser les différentes formes d’anthropisation, ainsi que leurs effets sur le milieu afin de proposer des solutions de gestions durables. La méthodologie adoptée est celle basée sur les enquêtes et les types d’enquêtes adoptés sont l’enquête en face à face et l’enquête par observation directe. Les résultats des enquêtes ont montré que plus de la moitié des personnes enquêtées se sont installées dans cette zone à cause des difficultés financières. L’inondation apparaît comme la première menace subie par les populations. La majorité des popualtions se sont appuyés sur l’accès facile au site et le faible coût des domaines fonciers pour s’y installer. L’action de déversement des déchets dans le cours d’eau figure parmi les activités anthropiques les plus menées par les personnes ayant déjà été victime d’une catastrophe tandis que la production de la matière plastique se révèle être l’activité qui induis le moins les catastrophes le long du Tongo Bassa. Le remblai constitue la solution première à la prévention contre les catastrophes. Par ailleurs, les activités les plus menées sont l’élevage et l’agriculture et la majorité des personnes effectuant une activité la font sur la rive du cours d’eau. De manière générale, les déchets sont déverser dans les bacs à ordures et la majorité des domiciles possèdent des latrines aménagées situées loin de la rive. Plus de la moitié de la population enquêtée connait les noms des espèces végétales et les utiliser à des fins alimentaires. La proposition du drainage du cours d’eau est la plus avancée par les personnes enquêtées.
Author Keywords: Tongo Bassa, écosystème aquatique, activités anthropiques.
How to Cite this Article
Roland Didier NWAMO, Gildas Parfait NDJOUONDO, Marie Louise BA’ANA ETOUNDI, Dibong Didier Sigfried, and Tchoumbougnang François, “Impacts of human activities on wetlands of Douala and sustainable management solutions: case of Tongo Bassa river,” International Journal of Innovation and Scientific Research, vol. 29, no. 1, pp. 10–22, February 2017.